20 Oct Aliments caloriques et mémorisation de leur emplacement
D’après une nouvelle étude menée aux Pays-Bas, nous mémorisons plus précisément l’emplacement des aliments les plus caloriques lorsque nous sommes face à plusieurs types de denrées.
Les résultats de cette étude ont montré que nous aurions conservé la mémoire spatiale de nos ancêtres, sensible aux calories apportées par les aliments. Cela permettait entre autres à l’époque aux humains de trouver plus facilement les ressources les plus nutritives dans leur environnement. En effet, d’après les chercheurs de l’étude : « Pendant environ 99% de l’évolution humaine, nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs vivant dans un environnement alimentaire physique très complexe et variable, où les sources de nourriture variaient en fonction des disponibilités spatiales et temporelles«
L’étude menée sur 512 sujets de la Wageningen University and Research a été menée de la manière suivante : 8 denrées alimentaires différentes ont été placées sous cloche dans un labyrinthe. Les sujets devaient se déplacer d’une cloche à une autre en goûtant ce qui était caché sous chaque cloque. A la sortie du labyrinthe, il était ensuite demandé aux candidats de citer dans l’ordre l’emplacement des aliments.
Lors d’une autre phase de l’expérience, les participants devaient réaliser la même chose sauf qu’ils devaient seulement renifler des cotons imbibés de l’odeur de chaque aliment.
Les souvenirs des participants étaient 27% plus précis lorsqu’il s’agissait de relocaliser les aliments les plus caloriques par rapport aux moins caloriques, que ce soit à partir des odeurs des alimentaires ou au goût. Selon les chercheurs, « Il est possible que les cellules de présentent une activité accrue lors de la reconnaissance d’objets ou de signaux qui constituent une ressource prioritaire«
Cette étude a montré que la mémoire spatiale était plus performante quand il s’agissait d’aliments caloriques. « Ces résultats suggèrent que l’esprit humain continue à abriter un système cognitif optimisé pour la recherche d’énergie dans des habitats alimentaires erratiques du passé, et mettent en évidence les capacités souvent sous-estimées du sens olfactif humain« , concluent les scientifiques.
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